• Département Danse - Paris 8
Laurent Pichaud rejoint l'équipe pédagogique du département danse de l'université Paris 8 - St Denis, en tant que Professeur associé à mi-temps pour 3 ans, à compter de la rentrée universitaire 2015.
En plus d'un atelier pratique annuel auprès des étudiants de tout le département (licence 3, master et doctorants), il participe des réflexions pédagogiques et artistiques de l'équipe pédagogique sur les nouvelles approches de la recherche universitaire en danse : interrelation entre pratique et théorie, nouveaux formats de diplômes (thèses de création), inscription du geste artistique dans d'autres champs sociétaux.
Pour l'année universitaire 2016-2017, son cours du semestre 1 se fera en collaboration avec Julie Perrin en direction des Licence 3 :
« Chorégraphie
située »
Laurent PICHAUD et Julie PERRIN
Calendrier spécial : vendredi 13h-18h : 28 oct, 5 et 25 nov, 2 déc
samedi 9h30-14h30 : 29 oct, 6 et 26 nov, 3 déc
Studio de danse et autres lieux
précisés ultérieurement
Ce cours-atelier propose de
retraverser l'histoire de la danse occidentale hors des théâtres, et de
l'articuler avec une expérimentation au présent. Il s'agit en effet de
réfléchir aux enjeux des lieux de représentation pour la danse moderne et
contemporaine, de traverser des archives (textes, films) faisant trace de cette
histoire, de la mettre en perspective d'une histoire des arts plastiques
(art in situ, land art, happenings...), mais aussi de se confronter
en pratique à la construction du geste dans l'espace public à travers des
ateliers pratiques menés dans différents lieux que nous choisirons à chaque
session en écho aux œuvres étudiées (forêt, centre commercial, place...).
tandis que le second semestre s'adressera aux Master 1 et 2 :
« Performer la recherche »
Calendrier
spécial :
22 février, 1 et 2 mars, 8 et 9 mars, 15
et 16 mars, 22 et 23 mars, 29 et 30 mars, 5 et 6 avril, (dates sous
réserve)
Cet atelier propose d’interroger comment
les méthodologies de recherches théoriques peuvent rencontrer et enrichir la
pratique et les outils chorégraphiques, et vice versa, et permettre ainsi
d’inventer des formats de recherche expérimentaux.
Fil conducteur de cet enseignement, et
fruit d’une recherche sur plusieurs années autour de l’œuvre de la chorégraphe
américaine Deborah Hay – assistanat chorégraphique, travail dans ses archives
privées, traduction de certains de ses écrits, etc. –, un séminaire performé
de 5 séances sera présenté en public aux Laboratoires d’Aubervilliers. Il
alternera avec des séances où des invités – enseignantes du département danse
de Paris 8, doctorants –, mettront en commun et en expertise auprès des
étudiants leurs propres méthodologies de recherche.
Les étudiants, en regard de chaque séance
du séminaire performé sur Deborah Hay ou de la proposition de
l’invité, seront amenés à expérimenter et à interroger, de l’intérieur même de
leurs recherches, les enjeux singuliers, exploratoires et stimulants qui font
de toute recherche un processus de création joyeusement réflexif.
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1— 1-8-15-22 mars 2017
Les Laboratoires d'Aubervilliers,
séminaire performé : performer la recherche, cinq séances sur Deborah HayDans le cadre de son poste de professeur associé à mi-temps, Laurent Pichaud engage une nouvelle année au Département Danse de l'université Paris 8. Cette semaine de rentrée signe à la fois la fin d'un cycle universitaire pour les Master 2 qui soutiennent leurs mémoires de recherche, l'arrivée d'une nouvelle promotion d'étudiants, et la présentation du programme pédagogique de l'année.
Pour l'année universitaire 2016-2017, son cours du semestre 2 se fera en collaboration avec Les Laboratoires d'Aubervilliers à destination des Master 1 et 2 :1er marsSéance #1 — traverser en archives8 marsSéance #2 – écrire en chorégraphe
15 marsSéance #3 – traduire en danseur
22 marsDernière séance — faire de l'in situ dans l'œuvre de quelqu'un d'autre
Dans le cadre du séminaire proposé par Laurent Pichaud aux Laboratoires d'Aubervilliers, Performer la recherche, ces 5 séances sur Deborah Hay vont tenter de donner à voir et à entendre ce qu’une spécificité d’artiste chercheur permet à un champ de recherche habituellement théorique.Forme hybride entre format universitaire et performance située, ces 5 séances restitueront en scène différentes questions qu'une telle recherche a stimulé :
• questions méthodologiques : comment un danseur fait un travail dans des archives sans méthodologie particulière ? comment mettre en scène des récits d’expériences, des points de vue différenciés, des extraits dansés ?
• question d’écritures : que serait la spécificité d’un écrit fait par une chorégraphe ? que serait la spécificité d’une traduction faite par un danseur ? En quoi l’interprétation en scène informe un travail de traduction ?
• question chorégraphique : que serait, pour Laurent Pichaud, de faire de l'in situ dans l'œuvre d'une autre artiste, lui qui travaille habituellement hors plateau dans des espaces publics ?
• question scénique enfin : chaque séance s’appuiera sur une forme d’adresse au spectateur spécifique. Frontalité théâtrale, in situ dans les espaces des Laboratoires d’Aubervilliers, espaces co-partagés, disposition en cercle, projections… seront en effet autant d’outils pour restituer au mieux la diversité des points de vue et des expériences menées depuis 10 ans.
Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90
• Master exerce
Après en avoir assuré la co-direction puis la direction artistique pendant un an et demi, Laurent Pichaud est, à partir de juillet 2015, artiste chercheur associé au Master exerce, Études chorégraphiques : recherche et représentation, I.C.I - Centre Chorégraphique National de Montpellier, direction Christian Rizzo / Université Paul Valéry Montpellier III.
Auprès de Christian Rizzo, directeur artistique, et d'Anne Kerzerho, directrice pédagogique, il assure plusieurs missions artistiques et pédagogiques qui vont de la mise en place du programme pédagogique, du suivi et de l'accompagnement de la Recherche des étudiants, en passant par un travail de transmission auprès des étudiants ou d'un public élargi (une soirée avec exerce).
workshops
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11-14 janjanvier 2017
université Paris 8
La Briqueterie, vitry
À l'invitation d'Isabelle Ginot, responsable du DESU Danse et Education Somatique de l'Université Paris 8, Laurent Pichaud rencontre durant trois jours une vingtaine de stagiaires. La demande est d'ouvrir ces personnes, issues du monde du soin, des pratiques somatiques ou artistiques, à la question des lieux et de leur potentiel imaginaire, perceptif et politique.
Plusieurs lieux ou nature de lieux ont ainsi été choisis pour être investis durant ce stage intensif de trois jours : La Briqueterie de vitry, partenaire du DESU offre studios de danses et espaces communs multiples, le quartier environnant résidentiel et commercial offre des flux humains et urbains, le Mac-al permet aux stagiaires une après-midi d'expérimentations en musée dans ses collections et expositions temporaires, et l'EHPAD Les Lilas nous accueille généreusement pour deux demi-journées auprès de son personnel soignant et de certains de ses résidents.
conférences / recherche
19 mai 2017
Les laboratoires d'Aubervilliers soirée partagée avec Pauline Le Boulba : La langue brisée (3)
Après une semaine de travail aux Laboratoires d'Aubervilliers, Pauline Le Boula présentera une étape du dernier opus d'une trilogie de solos, La langue brisée. Il s'agit à chaque fois d'agencer sur le plateau sa réception face à des pièces de danses qu'elle a préalablement vues, de se confier sur la relation singulière qu'elle entretient avec ces œuvres choisies. Elle se laisse dériver, déplacer. Elle convoque d'autres pièces, d'autres rencontres, d'autres fantômes pour comprendre comment elle regarde une œuvre et comment celle-ci la regarde. L'œuvre-source devient le support au déliement d'une langue s'articulant dans une multiplicité de régimes discursifs et performatifs. Pour La langue brisée (3), elle s'arrête sur une œuvre d'Alain Buffard, Dispositif 3.1 (2001) et invite Laurent Pichaud à partager avec elle la soirée afin de mettre en regard leurs approches respectives autour de formats performatifs autour d'œuvres d'autres artistes. Laurent Pichaud s'interrogeant de son côté sur la manière de faire de l'in situ dans l'oeuvre de Deborah Hay.
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